S’il est, depuis quelque temps, resté éloigné des journalistes, le président de Tourcom, Richard Vainopoulos, est toujours à l’affût des actualités dans le secteur du tourisme. Aujourd’hui, il s’investit entièrement dans le développement de son réseau.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous préférez rester loin des médias depuis quelque temps ?
Plusieurs raisons expliquent notre comportement. D’abord, le sensationnalisme de certains journaux, le contenu offensant de leurs articles ainsi que les mensonges qu’ils transmettent au public nous poussent à prendre notre distance par rapport aux médias.
Ensuite, il est important pour moi de contrôler les communications tant que nous n’avons pas de messages importants à transmettre.
Enfin, nous avons décidé de limiter les interventions médiatiques pour ne pas confondre ma personne avec Tourcom. Il fut un temps où j’étais très présent dans les médias. À cette époque il fallait que le public connaisse les objectifs et les activités du réseau Tourcom. Actuellement, ce n’est plus le cas, notre réseau est devenu incontournable.
Pensez-vous occuper un poste politique, un jour ?
Il est vrai que j’aime la politique. J’admets également que je collabore avec des hommes politiques, mais il est hors de question pour moi d’en faire. Cela est contraire à mes valeurs. Il est impensable pour moi de mentir pour mes électeurs dans le but de leur faire plaisir.
Ils peuvent toujours me contacter s’ils veulent mon point de vue sur un cas précis, je suis aussi partant pour faire des échanges avec eux, mais occuper un poste politique, c’est impossible. Le réseau que je dirige me donne déjà assez de travail.
Dites-nous un peu plus sur le syndicat ?
Je n’ai plus de lien avec le syndicat. Je me suis concentré entièrement sur mon réseau Tourcom. Nos partenariats avec RTK et Avitour nous permettent de proposer, à nos clients, de nouveaux produits. Cela me rend heureux et intellectuellement, je m’enrichis. Né vers la fin des années 90, le réseau Tourcom a pris une telle envergure qu’aujourd’hui les adhérents ne cessent d’affluer. Viendra le jour où quelqu’un d’autre me succèdera.